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L’Auberge Handfield : De l’histoire à revendre pour un avenir prometteur

By on décembre 13, 2013
auberge

Le Planificateur est fier de se retrouver au cœur de votre histoire, de suivre votre parcours et de le partager. C’est pourquoi nous avons choisi de visiter l’Auberge Handfield qui s’apprête à faire peau neuve. Nous sommes heureux de vous présenter les origines du domaine Handfield et ses projets d’avenir. D’ici cinq ans, il fera l’objet de changements majeurs sur le plan des stratégies marketing et des services offerts. Louis-Robert Handfield, qui a récemment repris les rênes de l’entreprise familiale, a accepté de nous raconter le passé de l’auberge et de nous parler de son avenir.

 

Remontons le temps

Au milieu du 18e siècle, l’officier de l’armée britannique Thomas Handfield arrive au Canada sous mandat de déporter les Acadiens. La déportation échouée, il est muté à Lévis. Après la guerre, il épouse une Française et y fonde une famille. En guise de compensation, le roi lui octroie des terres à Saint-Marc-sur-Richelieu, où il place un de ses fils. Après de nombreuses décennies d’agriculture, la grand-mère de Louis-Robert Handfield, douée en affaires, crée une pension. Vers 1945, son père prend le relais de la pension et commence à organiser des événements champêtres. La marina est le premier service ajouté. Il contribuera d’ailleurs grandement au développement de l’auberge.

 

Un bateau à plusieurs vies

Au fils des ans, le domaine a de plus en plus à offrir. En 1968, un lot de 2 000 arbres permet à l’érablière de recevoir 300 personnes. En 1973, un théâtre d’été sur bateau donne des représentations sur les rives. Petite parenthèse sur le sujet car le bateau possède une histoire abracadabrante! À la base un traversier, il sera converti en théâtre pour Expo 67. L’Escale donne des spectacles le long du fleuve entre Ottawa et Matane. Plus tard, le bateau est abandonné dans le port de Hull et se transforme lentement en débris irrécupérable. Visionnaire, le père de Louis-Robert achète l’épave au gouvernement pour 1 $ et l’installe à Saint-Marc pour lui redonner une vocation touristique. Espace de scène pendant plus de 30 ans, il est désormais revampé en spa. Eh oui, c’est toujours ce même bateau qui vous accueille aujourd’hui dans le Vieux-Port de Montréal, sous le nom de Bota Bota.

 

Période de transition

À une époque, le théâtre très prospère accueillait mille personnes chaque weekend, apportant autant de bouches à nourrir au restaurant. Hélas, en raison du nombre grandissant de festivals à Montréal, de la population qui immigre vers le sud en hiver et du propriétaire de l’auberge qui vieillit, le succès s’est estompé. Au printemps 2013, alors que la carrière de Louis-Robert prenait un tournant, il a choisi de s’engager afin de propulser à nouveau l’entreprise.

 

Aujourd’hui, l’héritage comprend une auberge de 25 chambres, un restaurant, un spa, une marina, une érablière et un petit dernier, le chapiteau. Puisque l’événementiel apporte des groupes qui génèrent des revenus, la création de ce nouvel espace était une priorité sur le plan de la restructuration. Le chapiteau sera ouvert dès la prochaine saison, de la mi-avril à la fin octobre. Il pourra accueillir jusqu’à 330 personnes de style banquet.

 

À quoi s’attendre

Au cours de ses recherches, Handfield a découvert que le potentiel régional n’est pas exploité à son plein. D’ici à ce que toutes les infrastructures soient mises en place pour faire redécouvrir la zone, Louis-Robert crée donc des produits signature et les vend au détail. Nous ne parlons pas seulement du Québec ici, mais de l’international. Avec les contacts nécessaires à l’exportation en Asie, le canard à l���érable risque de voyager!

 

Toujours dans l’objectif d’implanter une économie de proximité, l’un des projets consiste à développer un Centre d’interprétation agroalimentaire. Tout en redonnant vie à la ferme, un complexe éducatif, commercial et touristique sera mis en place afin de promouvoir la production régionale. Les commerçants locaux pourront louer des stands et regrouper leurs forces.

 

À plus petite échelle, dans le but d’améliorer les services déjà offerts, l’auberge accueille depuis novembre « L’Espace Culturel 11 Nations ». Une exposition permanente d’œuvres d’artistes autochtones représente les 11 nations du Québec. Le spa va recevoir des transformations esthétiques originales inspirées de l’exposition autochtone. Nous avons hâte de voir les résultats. Enfin, pour augmenter la capacité d’hébergement, des maisonnettes seront construites.

 

À suivre…

 

De nombreux autres projets font partie de la liste mais ils n’ont pas encore été confirmés. Cela évoque le « besoin d’amour » de l’auberge pour se remettre sur pied, mais cela veut aussi dire que l’endroit offre un potentiel immense. Louis-Robert Handfield et sa merveilleuse équipe semblent y mettre tout leur cœur et leurs compétences pour un résultat prometteur!

Lysanne Pelletier.

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